Mécénat - Nancy restaure son patrimoine

Via la Fondation du patrimoine, vous avez la possibilité de participer à la mise en valeur et au rayonnement du patrimoine nancéien en faisant un don.

La Fondation du patrimoine

Première institution de défense du patrimoine, la Fondation du patrimoine sauve chaque année plus de 2 000 monuments, églises, théâtres, moulins, musées, etc. et participe activement à la vie des centres-bourgs, au développement de l’économie locale et à la transmission des savoir-faire. Forte de 20 ans d’expérience et reconnue d'utilité publique, elle a su développer des outils efficaces, lui permettant de mener de nombreuses actions de restauration aux côtés des collectivités et propriétaires privés.

La place Stanislas - monument préféré des Français - constitue le point d’orgue du projet architectural conduit par Emmanuel  Héré entre 1752 et 1755. Si l’ensemble de la place célèbre le roi de France, Louis XV, l’hôtel de ville fait exception en affichant aux côtés des emblèmes du monarque ceux de Stanislas et de la ville de Nancy. Sur l’avant-corps central, les grilles du balcon, magnifiques ouvrages sortis des ateliers de Jean  Lamour, sont uniquement dévolues à Stanislas. À chaque extrémité, les lettres « RS » en témoignent. De la même façon, sur le blason réunissant la Pologne et la Lituanie, encadré de deux aigles blancs et d’une couronne royale, est incrustée la tête de taureau de la famille Leszczyński. En partie basse, la croix ornée d’une colombe, nous rappelle que Stanislas appartenait à l’ordre du Saint-Esprit. 

Depuis 1886, l’Hôtel de Ville est classé Monument historique et la place Royale, ainsi que les places d’Alliance et de la Carrière, sont inscrites au patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1983. 

De l’ensemble des ferronneries qui ornent fenêtres et balcons de la place Stanislas, le balcon central de l’Hôtel de Ville se distingue par la richesse de son décor. Sa restauration nécessitera une dépose et un sablage intégral pour éliminer la rouille. Les feuillages manquants ou dégradés seront réparés ou restitués.

Une passivation permettra la protection du métal contre les agressions extérieures.

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Édifice néogothique, la basilique Saint-Epvre est remarquable par l’homogénéité de sa construction et de sa décoration. Sa surface vitrée qui avoisine les 2300m² est composée de 71 verrières et de trois rosaces qui participent à l’atmosphère saisissante qui règne dans la nef.

Au cours de la Première Guerre mondiale, l’édifice subit de lourds dégâts et de nombreux vitraux sont endommagés, voire détruits. Parmi eux, le vitrail offert par le couple impérial François et Elizabeth d’Autriche, représentant saint François d’Assise et sainte Élisabeth d’Autriche.

À la Reconstruction, la Ville décide de modifier le thème et de représenter cette fois saint Nicolas et sainte Odile, respectivement patrons de la Lorraine et de l’Alsace, encadrés d’anges arborant les armoiries des territoires retrouvés, en signe de revanche sur l’Allemagne. En partie basse, deux dédicaces rendent hommage au général de Castelnau, défenseur de Nancy, et au maréchal Foch, libérateur du territoire. Enfin, en haut, la rosace présente les armes de monseigneur de la Celle, évêque de Nancy, qui compte, avec le maréchal Foch, parmi les financeurs de la restauration des vitraux. La verrière, œuvre de Jacques Gruber, est mise en place en 1921.

Détérioré par la tempête de 1999, le vitrail a été déformé et doit être déposé en vue de sa restauration en atelier. Les variations climatiques et l’humidité ambiante peuvent aussi altérer les couleurs des peintures. Les plombs seront restaurés et les éléments de vitrerie cassés ou déformés seront remplacés pour rendre l’éclat à ces pièces signées Jacques Gruber.

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Un peu d'histoire

En 1925, la France organise à Paris, la grande exposition dont elle rêvait depuis le début du siècle : une exposition internationale consacrée aux arts décoratifs et industriels. Au cœur des Années folles, le mot d’ordre est « modernité » : toutes les créations proposées par les artistes, artisans, architectes et industriels doivent répondre à cet impératif.

Victor Prouvé, alors à la tête de l’École des Beaux-Arts et acteur majeur de l’Art nouveau, est sollicité pour la réalisation du décor d’un pavillon dédié à Nancy et à l’Est de la France en plein centre de l’Exposition internationale. Le peintre exécute 10 grands panneaux sur linoleum, consacrés aux industries régionales : la céramique, la broderie, le textile, la métallurgie, le mobilier, le verre, l'imprimerie, les mines, la science et l'art. Cet ensemble, issu des collections de musée de l’École de Nancy, constitue un témoignage exceptionnel de la vie artistique et industrielle de Nancy de l’Entre-deux Guerres.

La restauration des œuvres

L’opération vise à restaurer 9 des 10 panneaux (le 10ème ayant déjà fait l’objet d’une restauration antérieure) afin de les réunir pour la première fois depuis 1925 dans une exposition à l’automne 2021 consacrée aux artistes et aux industriels du bassin de Nancy dans les années 1920.

L’intervention des restaurateurs concernera le support inhabituel et très original pour ce type d’oeuvre, un revêtement de sol, le linoléum qui a été posé à l’envers sur le châssis. La couche picturale à la gamme colorée restreinte sera également restaurée et les lacunes comblées.

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Une maison construite par un artiste pour un artiste

La Villa Majorelle est un joyau de l’architecture Art nouveau et un témoin d’un certain art de vivre à Nancy. Commandée par Louis Majorelle, industriel d’art, à l’architecte Henri Sauvage en 1901, la villa devient une véritable référence pour son architecture novatrice, sa décoration et son aménagement intérieur. Les éléments de ferronnerie à motifs de monnaie du pape qui ornent la marquise, la porte d’entrée, les supports de balcons et les grilles des fenêtres ont été réalisés dans les ateliers Majorelle. Ces motifs délicats sont repris également sur les vitraux, … comme la signature d’un artiste sur son œuvre. De nombreux artistes de l’École de Nancy ont également collaboré à ce projet. On y découvre notamment les vitraux de Jacques Grüber, les peintures de Henri Royer et de Francis Jourdain et une surprenante cheminée monumentale réalisée par Bigot. 

La villa a fait l’objet d’un programme de restauration extérieure en 2016 et 2017. Après cette première étape, la ville de Nancy entreprend la rénovation intérieure qui, après de minutieuses recherches et sondages, lui redonnera son cachet de villa d’artiste et témoignera du cadre de vie des années 1900. Ces travaux permettront une remise en accessibilité des différents niveaux, une restauration des espaces qui le nécessitent au titre de la sauvegarde du patrimoine et la recréation du décor intérieur de la maison avec du mobilier d’époque.

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