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Nancy apporte une aide de 10 000 € à Kanazawa pour son soutien aux sinistrés

La Ville de Nancy a voté en conseil municipal un versement exceptionnel de 10 000 € à Kanazawa, ville japonaise jumelée à Nancy depuis 1973, afin d'apporter son aide aux sinistrés japonais suite au puissant séisme qui a frappé le pays le 1er janvier dernier.

Un très puissant séisme s’est produit le 1er janvier 2024 dans la péninsule de Noto, située au centre du Japon, dans la préfecture d'Ishikawa, dont Kanazawa est le chef-lieu. Le 1er janvier est la plus importante fête familiale dans la société japonaise. La secousse principale, d'une magnitude de 7,6, a été suivie de très nombreuses et puissantes répliques (environ 200 pour la seule journée du 2 janvier dont certaines dépassant une magnitude de 6), de fortes rafales de vent et de pluies et d’un tsunami atteignant les côtes de la mer du Japon.

Depuis la catastrophe, et afin de mieux appréhender la situation sur place et dans la région, la Ville de Nancy est en lien étroit avec sa ville jumelée depuis plus de 50 ans, Kanazawa. Mathieu Klein, maire de Nancy, président de la Métropole du Grand Nancy, est attentif aux besoins exprimés par Takashi Murayama, maire de la commune de Kanazawa et ainsi recueillir ses besoins éventuels afin que Nancy puisse lui apporter un soutien.

Kanazawa, à 120 kilomètres à vol d’oiseau de l’épicentre du séisme, a subi des dégâts matériels conséquents : coupure d’eau et de gaz dans certains quartiers, fissures et affaissement de routes… Dix centres d’accueil y ont notamment été ouverts pour accueillir des réfugiés en sécurité.

Dans la péninsule de Noto, le bilan est plus lourd : 233 morts (en date du 22 janvier 2024). Les dégâts matériels sont considérables : des maisons anciennes et des bâtiments se sont effondrés, des routes sont crevassées, des bateaux de pêche ont chaviré et de grands incendies se sont déclarés, notamment à Wajima… Avec une chute des températures et un fort enneigement récents dans la péninsule de Noto, les opérations de secours étaient complexes et les conditions de vie des sinistrés dans les centres de réfugiés sont difficiles, avec un accès insuffisant aux biens de première nécessité.