Les écoles du Placieux rénovées, renommées et inaugurées avant la rentrée scolaire

Dans le cadre de sa politique éducative et de rénovation des bâtiments publics, la Ville de Nancy a entrepris de lourds travaux de rénovation dans les écoles municipales du Placieux depuis 2023. Avec 7,9 millions d’euros investis pour un budget total de 9,4 millions d’euros, la Ville de Nancy s’est engagée – avec ses partenaires, dans une réhabilitation complète de ce groupe scolaire, afin d’en faire un modèle d’architecture exemplaire et durable. Isolation renforcée, menuiseries remplacées, ventilation double flux, brise-soleil, accessibilité pour les personnes en situation de handicap, 132 panneaux photovoltaïques produisant plus d’énergie que l’établissement n’en consommera : tout a été pensé pour conjuguer confort, inclusivité, performance énergétique et transition climatique avec 60 % de réduction de la consommation énergétique et 90 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Deux extensions en matériaux biosourcés ont également été construites, et les cours de récréation repensées dans le cadre du programme municipal des Jardins d’Écoles : végétalisation, potager, aires de jeux et îlots de fraîcheur incarneront une pédagogie par la nature et pour le climat. Ce nouvel équipement sera plus largement un lieu de vie éducatif adapté aux besoins des élèves et des enseignants. Espaces lumineux, apaisés, fonctionnels, zones partagées pour les activités périscolaires, restauration intégrée favoriseront le bien-être, l’attention et la réussite des enfants.

En conseil municipal du 23 juin 2025, la Ville de Nancy a acté un nouveau nom pour cet établissement : écoles Missak et Mélinée Manouchian ; le nom de deux figures emblématiques de la Résistance, récemment entrées au Panthéon. Missak, ouvrier, poète, chef du groupe FTP-MOI, a été fusillé au Mont-Valérien par l’occupant nazi. Mélinée, résistante inlassable, témoin de leur combat, ne cessera après la guerre de témoigner et de transmettre les valeurs qui étaient les siennes et celles de son époux. Leur histoire est aussi celle de « l’Affiche rouge », ce document de propagande anticommuniste et antisémite qui, placardée partout en France en 1944, devint finalement un symbole de l’engagement, du courage, de la mémoire, mais aussi de l’apport de l’immigration à la France.