
La neige en août, chapître 2 de Célia Muller
Exposition
Du 12 septembre au 11 octobre 2025
galerie neuf
Gratuit - sans réservation
Tout public
La neige en août, chapître 2 de Célia Muller
Exposition

© ©celia Muller-Maïa Muller
Du 12 septembre au 11 octobre 2025
galerie neuf
Gratuit - sans réservation
Tout public
« Ne vois-tu pas que je brûle encore ? »
Célia Muller collabore régulièrement avec ce lieu d’archives unique, dédié à la photographie vernaculaire, dite aussi de famille.
Célia Muller sait que les images brûlent. Que les plus anodines, les plus inoffensives, sont parfois celles qui consument le plus
Célia Muller collabore régulièrement avec ce lieu d’archives unique, dédié à la photographie vernaculaire, dite aussi de famille.
Célia Muller sait que les images brûlent. Que les plus anodines, les plus inoffensives, sont parfois celles qui consument le plus
Parce qu’un feu qui s’éteint peut installer un froid mortel, et qu’il doit être nourri, comme un enfant.
Parce qu’un feu, même éteint, peut reprendre. Qu’il suffit d’un craquement, d’une braise qui s’échappe. Qu’il vaut mieux rouler le tapis, dormir près de l’âtre, sur le canapé, ne pas trop s’éloigner.
On veille sur un feu pour les mêmes raisons qu’on veille et les vivant·es et les mort·es.
Un feu — des gestes.
De l’entretien.
Comme on entretient des plantes, des relations, des souvenirs.
Des mains.
Des mains partout dans les livres d’histoire de l’art, dans la peinture, dans la photographie.
Des mains, des mains qui prennent soin.
Des mains qui cueillent, qui offrent.
Le photographe. Ces mains qui enserrent un objet absenté — à moins que ce ne soit pas l’objet qui se soit absenté. L’appareil en creux, le grand absent des dessins, pourtant omniprésent.
Des mains pour transmettre.
Ce qui reste, à ceux qui restent.
Marie Cantos (en août, 2025) extrait.
Parce qu’un feu, même éteint, peut reprendre. Qu’il suffit d’un craquement, d’une braise qui s’échappe. Qu’il vaut mieux rouler le tapis, dormir près de l’âtre, sur le canapé, ne pas trop s’éloigner.
On veille sur un feu pour les mêmes raisons qu’on veille et les vivant·es et les mort·es.
Un feu — des gestes.
De l’entretien.
Comme on entretient des plantes, des relations, des souvenirs.
Des mains.
Des mains partout dans les livres d’histoire de l’art, dans la peinture, dans la photographie.
Des mains, des mains qui prennent soin.
Des mains qui cueillent, qui offrent.
Le photographe. Ces mains qui enserrent un objet absenté — à moins que ce ne soit pas l’objet qui se soit absenté. L’appareil en creux, le grand absent des dessins, pourtant omniprésent.
Des mains pour transmettre.
Ce qui reste, à ceux qui restent.
Marie Cantos (en août, 2025) extrait.
Toutes les dates
- Vendredi 12 septembre - de 14h à 18h
- Samedi 13 septembre - de 14h à 18h
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- Vendredi 26 septembre - de 14h à 18h
- Samedi 27 septembre - de 14h à 18h
- Mercredi 01 octobre - de 14h à 18h
- Jeudi 02 octobre - de 14h à 18h
- Vendredi 03 octobre - de 14h à 18h
- Samedi 04 octobre - de 14h à 18h
- Mercredi 08 octobre - de 14h à 18h
- Jeudi 09 octobre - de 14h à 18h
- Vendredi 10 octobre - de 14h à 18h
- Samedi 11 octobre - de 14h à 18h
Lieu
galerie neuf
9 rue Gustave Simon 54000 Nancy